Compacte et moins gourmande que ses grandes sœurs, la GeForce RTX 3050 n’en est pas moins une solution Ampère qui profitera de tous les raffinements des puces Nvidia de cette génération. Son ambition n’est pas, clairement pas, de proposer une solution gaming haut de gamme mais la possibilité de jouer relativement confortablement sans dépenser des fortunes.
Les caractéristiques et capacités des RTX 3050 ne sont pas au niveau des autres cartes de la gamme. Avec 2560 unités CUDA contre 3584 pour une RTX 3060, la carte est évidemment moins bien pourvue. Sa fréquence Boost reste limitée à 1780 MHz de moyenne et sa mémoire vive de 8 Go en GDDR6 ne profite que d’un bus 128 bits.
Qu’est ce que cela donne en terme de performances ? Difficile d’avoir un avis complet pour le moment, on ne peut pas s’attendre à une solution au niveau des cartes bien plus onéreuses du marché mais à une solution entrée de gamme suffisante pour un utilisateur qui ne recherchera pas l’ivresse d’une foule de pixels.
En comparaison avec une RTX 3060, on est en dessous sur tous les plans : la RTX 3050 développe 9 shader-TFLOPS contre 13, 18 RT-TFLOPS pour le Ray Tracing contre 25 et 73 Tensor-TFLOPS pour le machine learning contre 101 pour la version juste au dessus. Il faut donc s’attendre à une solution développant environ 65 à 70% des performances d’une RTX 3060. Pas énorme mais largement suffisant pour un joueur intermittent qui ne vas pas spécialement chercher à lancer des titres exigeants en 3D mais plutôt lancer des jeux peu gourmands ou se contenter d’un affichage HD plutôt que FullHD. La carte devrait dans tous les cas être plus rapide qu’une RTX 2060 tout en se positionnant moins cher.
Je pense que la RTX 3050 peut être une excellente surprise pour nos minimachines. Parce que moins gourmande et moins encombrante que les modèles supérieurs, elle pourrait se glisser dans de nombreuses solutions dotées d’alimentations limitées et proposer un accès assez complet à un large univers ludique avec, en plus, toutes les fonctionnalités accessoires de gestion 2D, de rendu graphique et de traitement vidéo propre à cette génération chez Nvidia. Comme la prise en charge du DLSS par exemple.
Un gros point intéressant de cette offre c’est que, comme pour la Radeon RX 6500 XT de AMD, elle ne risque pas d’intéresser les mineurs de crypto qui ne devraient donc pas trop peser sur leur disponibilité. Peut être une bouée de sauvetage pour de nombreux utilisateurs qui cherchent juste une carte graphique un peu plus musclée que celle intégrée à leur processeur sans avoir à dépenser une fortune, comme c’est le cas en ce moment ?
A suivre.
Nvidia GeForce RTX 3050, une solution Ampère à 249$ © Technovanguard. 2021.