Vous vous souvenez du concept des NUC Extreme et de leur carte Compute Element ? Des cartes mères sur mesures, intégrées dans un format de carte fille qui viennent se loger sur un support intégré à un châssis. Le prochain NUC Alder Lake devrait reprendre cette idée avec un changement majeur, l’utilisation d’un socket LGA.
La carte Compute Element du NUC 9 Extreme
Les cartes Compute Element proposent une large évolutivité, elles accueillent deux slots M.2 2280 PCIe NVMe X4 compatibles SATA 3.0 pour deux unités de stockage de base. Elles peuvent également intégrer deux barrettes de mémoire vive DDR4 en double canal pour un maximum de 64 Go de ram. Mais le processeur intégré à la carte mère est soudé sur celle-ci de telle sorte que l’on ne peut pas le faire évoluer. On peut facilement changer toute la carte, faire évoluer les composants annexes mais impossible de modifier le processeur.
Cela pourrait changer avec les prochains NUC Alder Lake. Si l’on en croit l’image postée sur Twitter par @9550pro, la solution retenue par Intel pour cette future génération de cartes Compute Element serait d’intégrer un socket LGA1700 pour accueillir le processeur. Cela sous entend la possibilité de modifier la totalité des composants de la machine comme sur un PC classique mais dans un format beaucoup plus compact.
Sur cette carte on découvre beaucoup d’éléments en commun mais également pas mal de changements par rapport aux précédentes générations de ce type. En 1, pour commencer, le processeur Alder Lake pour le moment totalement inconnu qui est bien posé sur un socket LGA1700. Celui-ci est ouvert avec son levier en 2. Il sera donc possible et assez facile de déposer le processeur pour le remplacer par un modèle plus performant ou d’acheter des cartes en remplacement pour transférer les composants en cas de panne sans laisser dormir sur des étagères de – couteux – processeurs Intel. Pour avoir parlé de la solution Compute Element avec des professionnels et notamment des gestionnaires de parc, si la solution les séduit, le fait de devoir stocker des pièces détachées de remplacement avec un processeur intégré a également tendance à les refroidir.
En 3, on remarque que les deux slots de mémoire vive DDR ont été réorientés vers le haut et non plus à plat, probablement pour laisser la place au dissipateur employé par Intel dont on distingue 4 trous de fixation. On pourra donc toujours faire évoluer la mémoire vive vers 64 Go au maximum.
En 4, les deux slots de stockage M.2 2280 NVMe PCIe X4 sont toujours présents mais leur sens a été inversé, probablement pour une meilleure dissipation et une gestion des flux d’air chaud et froid. Au final, l’encombrement semble identique en hauteur comme en épaisseur pour les cartes des deux générations.
On devrait retrouver les composants dévoilés en août dernier avec cette évolution supplémentaire d’un processeur amovible. L’engin doit donc embarquer non seulement un processeur Alder Lake mais également un circuit graphique Xe-HPG DG2 équipé de 8 à 16 Go de mémoire GDDR6 et des puces Core i5, Core i7 et Core i9.
On devrait en savoir plus dans les prochains jours avec les différentes présentation d’Intel pour le CES 2022.
Un socket LGA dans le prochain NUC Alder Lake ? © Technovanguard. 2021.